Mélanges

Parler du Grand Garage La Motte-Picquet, c’est évoquer un bâtiment qui, s’il n’est pas totalement inconnu, est toutefois malaisément connu ; c’est évoquer un bâtiment aux emprunts imprécis, voire – parfois – ignorés ou voilés. Pour autant, il s’agit d’un édifice (dont la demande d’autorisation de construire date du 29 octobre 19281) qui se révèle original du point de vue de son programme et de sa typologie, ce qui aura – sans doute – prévalu à son inscription sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, en juillet 1986.

Pour expliciter le procédé constructif HB-balkar, inventé par Hilding Brosenius au tournant des années 1940 : une poutre en bois, reconstituée, dont l’âme est formée de deux ou plusieurs couches de planches se croisant en diagonale, et dont les ailes sont composées de deux ou plusieurs couches de planches superposées 1, nous reviendrons sur le gymnase d’Espoo-Otaniemi, conçu et réalisé par l’architecte Alvar Aalto et inauguré en 1952, dont la structure (de bois) permet de couvrir un espace dégagé d’une portée de 47 mètres, que nous avons pu visiter en 2019.

Par le détour d’un voyage en Finlande, avec en tête une certaine approche de l’architecture et des milieux, ainsi qu’une certaine diversité dans la technique des charpentes – diversité impliquée par la nature des éléments de la construction – dont l’origine réside dans la facilité de travail mécanique du matériau bois 1, l’évocation du gymnase conçu par Alvar Aalto dans la ville finlandaise d’Espoo-Otaniemi (district Suur-Tapiola, à l’ouest d’Helsinki) et inauguré en 1952 2, nous permettra de parler de la technique des poutres composées à âmes pleines, rapprochant ainsi le matériau bois des constructions métalliques utilisant des poutres en I à grands moments d’inertie.

Le 8 mai 1920, – en tant que membre du conseil d’administration de la N.V.
Bouw- en Exploitatie-Maatschappij ‘De Moderne Woning’, alors maître de l’ouvrage de l’opération – C. Rutten écrivit au journal local
Het Vaderlandpour exposer son approche de la conception d’immeubles d’appartements aux Pays‑Bas.

De Moderne Woning L’immeuble d’appartements, aujourd’hui appelé Huize Boschzicht 1, a été inscrit sur la liste des monuments nationaux néerlandais le 15 avril 1993.

La « guerre » était sur le point de s’achever – du moins, les médias annonçaient-ils une prochaine et, néanmoins, progressive reprise des activités – et cela s’accompagnerait aussi, sans doute, de la fin du chant des oiseaux.

Entre 1928 et 1930, l’architecte Frans Lourijsen (1889-1934) construisit à Rotterdam, aux numéros 126-128-130 de la rue Westzeedijk, un immeuble d’appartements d’un genre particulier, qu’il avait toutefois déjà expérimenté à La Haye, quelques années auparavant.

Le rendez-vous était à 9 heures, mais j’arrivais en avance à l’angle de la rue d’Irlande et de la rue Maurice Wilmotte, où se trouvait l’une des annexes de l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc. J’avais remonté la rue d’Irlande à pied pour rejoindre le quartier Saint-Gilles ; nous étions au mois de juin et la lumière était favorable, ce matin, pour apprécier la variété chromatique des maisons de briques que rehaussent çà et là des bandeaux de pierre bleue des Ardennes…

“But who was Henri Deneux ? Apparently this is all that he built”. Cette interrogation fut posée en 1987 par Dennis J. De Witt & Elizabeth R. De Witt dans le guide qu’ils rédigèrent sur l’Architecture moderne, lorsqu’ils présentèrent l’immeuble conçu par l’architecte Henri Deneux (1874-1969), en 1910, pour son propre usage, sur une parcelle située au numéro 185 de la rue Belliard à Paris…